Création repoussée de quelques mois
"CHOISIR SON TEMPS C'EST EN GAGNER !"
Un avant goût... ?
YVETTE
« C’ Était Tellement Moins Bien pour Moi Quand Tout Allait Bien pour les Autres »
Sur le plateau :Frédérique Gautier et Cy Bianne
Texte : Frédérique Gautier
Connivence artistique, création lumière : Cy Bianne
Mise en scène :Jean-Pierre Guiner
Paysage sonore, composition musicale : Emmanuel Mailly
Chorégraphie : A distribuer
Scénographie : A distribuer
Création soutenue par L’Espace Château Landon
31 rue du Château Landon 75010 Paris
Résidence d’octobre 2010 à Octobre 2011
Avec quatre présentations publiques de fin de résidence, en octobre 2011.
Pour ce projet, l'auteur
a obtenu une aide Du Fonds de Professionnalisation d’ Audiens
La mise en bouche …
« …Tragi-comédie surréaliste, Yvette entraine le spectateur à mener l’enquête, donner sa propre vision de l’histoire, faite de chaos, de meurtre, de folie.
Menée par son indéfectible optimisme, Yvette ne veut pas céder au fatalisme ambiant de fin du monde.
Elle nous pousse à reconstituer sans arrêt la pièce manquante du puzzle.
Qui a raison ? Qui a tort ? …
Cette fable contemporaine, chorégraphiée, absurde et fantastique, nous bouscule en permanence et semble nous dire
que c’est seulement en vivant l’instant présent que nous trouverons le chemin… »
Menée par son indéfectible optimisme, Yvette ne veut pas céder au fatalisme ambiant de fin du monde.
Elle nous pousse à reconstituer sans arrêt la pièce manquante du puzzle.
Qui a raison ? Qui a tort ? …
Cette fable contemporaine, chorégraphiée, absurde et fantastique, nous bouscule en permanence et semble nous dire
que c’est seulement en vivant l’instant présent que nous trouverons le chemin… »
La cuisine interne de Fred.G. :
Après deux ans d’écriture, une collaboration avec Cy Bianne (comédien, musicien, créateur lumière, programmateur), à qui je fais régulièrement lecture des différentes versions de ma pièce, je veux mettre en scène ce que j’ai écrit. Passage presqu’ obligé.
L’équipe de l’Espace Château Landon me propose une résidence d’un an. Prêt de salle de répétitions assuré.
Une échéance : 4 présentations en octobre 2011 pour marquer la fin de résidence et avoir des retours sur une première ébauche..
Le travail commence.
Faire confiance aux images qui ont accompagné mon écriture sans toutefois suivre aveuglément le parcours que j’ai imaginé initialement, se révèle aussitôt comme une difficile entreprise !
Étant à la fois auteure, interprète et metteur en scène, j’ai plusieurs combats à mener de front.
L’auteure empêche la comédienne de faire son travail. Et la comédienne empêche le metteur en scène de faire le sien.
Première initiative : supprimer les nombreuses didascalies pour travailler la matière brute du texte. Et l’apprendre. Seconde nécessité : travailler l’espace. Toujours présent, Cy Bianne m’épaule. On scie on visse ! On fait de nombreux essais. On vire tout. On recommence.
Il me faut une création musicale particulière.
Je rencontre Emmanuel Mailly (compositeur, créateur de sons) qui comprend aussitôt mon univers décalé.
Je vais aussi à la pêche d’idées de scénographie.
Jérôme Cassou, (réalisateur, scénographe, metteur en scène) me donne soudain une clef. Sa vision. Une proposition radicale qui bouscule tout. Proposition que je ne suivrais pas au final mais qui me propulse.
Je comprends grâce à lui comment aborder ma propre scénographie.
L’échéance approche, une équipe se forme autour de ce projet. On occupe le terrain du matin au soir. Passage rapide de Stéphane Vonthron (comédien, mime) qui nous prête mainforte pour amorcer un travail de chorégraphie. Jean Pierre Guiner (metteur en scène, comédien) accepte de devenir l’œil extérieur, le collaborateur artistique, celui qui portera dorénavant le projet jusqu’au bout tout en respectant ma vision. Le projet avance avec le soutien sans faille de l’équipe de Château Landon, Catherine Bassignani (directrice adjointe de l’Espace Château Landon) aux commandes, s’ajoutent au fur et à mesure les aides de Clément Lavault (responsable pôle culture) pour prendre la photo de l’affiche, de Vincent Padaré (responsable pôle jeunesse) pour le graphisme. Cy Bianne qui est sur tous les fronts, interprète le personnage masculin et règle aussi les lumières. Enfin Jean Pierre Guiner assure la régie.